dimanche, avril 19, 2009

Last FM passe payant


C'est d'abord un message sur ma page Last FM qui m'a alerté : "il vous reste 60 morceaux pour découvrir la radio Last FM". Mais Last Fm je connais déjà, c'est la-dessus que j'écoute de la zique quand j'ai un moment au boulot. C'est sur ce site que j'ai découvert un paquet de groupes (Help She can't Swim, Picore, Tiger Force) et que j'update automatiquement mon profil avec mes écoutes squeezebox à la maison ou tiens à jour une playlist de découvertes.
Et hier j'ai enfin compris ma douleur : j'ai épuisé mes droits, si je veux continuer il faut payer 3 euros /mois. La nouvelle est tombée fin mars : en dehors des US, de la Grande-Bretagne et de l'Allemagne la pub ne suffit pas à couvrir les frais du site et notamment le prix des licences de diffusion aux majors. En conséquence il faut casquer.
Et j'avoue j'hésite. Last Fm était devenue pour moi un super outil pour écouter et découvrir des trucs. C'est pas tant le côté réseau social que les recommandations, les suggestions à partir d'un artiste qui me plaisaient ainsi que les connections avec la squeezebox que j'ai d'ailleurs découverte sur last FM. Alors pourquoi pas payer pour un service que je trouve vraiment pas mal.
Parce que ça me fait chier de chier là où Universal me dire de faire, de continuer à enrichir les majors qui cherchent à maquer le net pour continuer d'engraisser : payer pour écouter la radio, sans posséder le titre ça fait chier (très scato en ce moment). Ils ont filé les droits à Deezer qu'ils contrôlent bien mais est loin d'avoir le catalogue de petits groupes de Last Fm qui a en plus une ouverture internationale plus grande.
Du coup le marché français du streaming légal est désormais verrouillé. J'ai pas envie de valider ce nouveau monopole. En même temps j'étais bien sur Last FM... Tant pis je vais aller tester Jiwa (dédicace à Nhat) et Spotify et surtout je vais me préoccuper de trouver un mode de téléchargement sécurisé, chose que j'avais abandonné avec le stream. C'est tout ce qu'ils auront gagné.