dimanche, décembre 02, 2007

Shellac met fin à la radio


Il est sorti avant l'été, mais j'ai pas pris trop le temps d'en parler.

En même temps avec Shellac, un album tous les 5 ans quasiment, ça laisse de la marge pour commenter.

A la première écoute on a vraiment l'impression qu'Albini s'intéresse plus au son qu'à faire des chansons. Un truc chaud et brut, pas vraiment propre qui percute bien. Le son Shellac qu'on retrouve sur tous leurs albums. Franck dit que sur Excellent Italian Greyhound il y a plus de pains qu'à l'habitude, moins de "tubes".

Pourtant le 1er morceau, The end of radio, est un monument. Un truc poignant, qui lève le poil, "when the last watt leaves the transmeter". Des morceaux comme ça, qui tiennent sur deux accords et en même temps peuvent durer 10 minutes, il n'y en a pas beaucoup. Rien que pour ce titre l'album vaut le coup. Les autres chansons n'ont pas cette force mais il y a quand même de très bonnes choses. Pour ceux évidemment qui aiment un rock dénudé, décharné. Celui des premiers déchirements de PJ Harvey. De toutes façons Albini rules : il a quand même produit Surfer Rosa, In Utero et Rid Of Me.

A découvrir sur ce live enregistré cette année (nous on les a vu à Genève au mois de mai 2007) : Albini est sur la droite de la scène au chant, éclipsé par le jeu de batterie délirant de Todd Trainer.

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