Affichage des articles dont le libellé est Shellac. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Shellac. Afficher tous les articles

dimanche, novembre 02, 2008

Experience toujours vivants


On était une centaine pas plus. La trentaine bien sonné. Michel Cloup a grossi. Moi aussi. Mais l'énergie était bien là, brute et intello à la fois. A l'image des morceaux de ce groupe que je suis depuis ses débuts. Beaucoup de titres du dernier album, la reprise de "revolution will not be televised" un ou deux morceaux du précédent mais c'est tout pour la séquence nostalgie. Il a bien chantonné à la demande quelques paroles d'un morceau de Diabologum mais plus pour rigoler qu'autre chose.

En tout cas le son était bon et moi heureux de constater que le rock maintient vivant. Ça joue vraiment bien, les paroles collent à l'ambiance et sa voix un peu traînante le fait toujours. J'ai pensé à Shellac parfois, pour la qualité du son et ce rock usiné à trois. Une vraiment bonne soirée avec du son et de l'alcool. Un plaisir prolongé le lendemain à l'écoute de leur dernier album, "Nous en sommes encore là", enregistré dans le studio de Steve Albini, produit par un de ses ingénieurs son, Greg Norman. Très bon son et encore quelques morceaux très bien fichus. A ne pas bouder, très rare dans le rock français.

Les photos du concert du 30 octobre à la Bobine (Grenoble) : Vincent Nury

EXPÉRIENCE: ILS SONT DEVENUS FOUS

dimanche, décembre 02, 2007

Shellac met fin à la radio


Il est sorti avant l'été, mais j'ai pas pris trop le temps d'en parler.

En même temps avec Shellac, un album tous les 5 ans quasiment, ça laisse de la marge pour commenter.

A la première écoute on a vraiment l'impression qu'Albini s'intéresse plus au son qu'à faire des chansons. Un truc chaud et brut, pas vraiment propre qui percute bien. Le son Shellac qu'on retrouve sur tous leurs albums. Franck dit que sur Excellent Italian Greyhound il y a plus de pains qu'à l'habitude, moins de "tubes".

Pourtant le 1er morceau, The end of radio, est un monument. Un truc poignant, qui lève le poil, "when the last watt leaves the transmeter". Des morceaux comme ça, qui tiennent sur deux accords et en même temps peuvent durer 10 minutes, il n'y en a pas beaucoup. Rien que pour ce titre l'album vaut le coup. Les autres chansons n'ont pas cette force mais il y a quand même de très bonnes choses. Pour ceux évidemment qui aiment un rock dénudé, décharné. Celui des premiers déchirements de PJ Harvey. De toutes façons Albini rules : il a quand même produit Surfer Rosa, In Utero et Rid Of Me.

A découvrir sur ce live enregistré cette année (nous on les a vu à Genève au mois de mai 2007) : Albini est sur la droite de la scène au chant, éclipsé par le jeu de batterie délirant de Todd Trainer.